Toutes les mutualités doivent être affiliées à une union nationale. Il en existe 5 :

  1. l’Alliance nationale des mutualités chrétiennes
  2. l’Union nationale des mutualités neutres
  3. Solidaris, union nationale des mutualistes socialistes
  4. l’Union nationale des mutualités libérales
  5. l’Union nationale des mutualités libres

Il faut y ajouter la CAAMI et la Caisse des soins de santé de HR Rail. Ces 7 institutions constituent ce que l’on appelle les « organismes assureurs » dans le cadre de l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités.

C’est à ces organismes assureurs que la loi confie la mission d’exécuter l’assurance obligatoire, en assurant le remboursement des prestations aux membres et aux prestataires de soins, ainsi que le paiement des indemnités d’incapacité de travail ou d’invalidité.

Les unions nationales délèguent à leur tour à chaque mutualité une partie du mandat d’exécution de l’assurance obligatoire. En contrepartie, les mutualités doivent rendre des comptes à leur union nationale.

Dans le cadre de l’assurance complémentaire, l’union nationale est également chargée de superviser le bon fonctionnement de la mutualité. Si une mutualité souhaite offrir un nouvel avantage aux membres, elle doit donc d’abord obtenir l’autorisation de l’union nationale.

Chaque union nationale a sa propre assemblée générale et son propre conseil d’administration.

L’assemblée générale est composée de délégués élus pour une période de six ans par les assemblées générales des mutualités affiliées. Elle doit se prononcer entre autres sur :

  • Les modifications des statuts
  • l’instauration d’un nouvel avantage par une mutualité affiliée
  • l'élection et la révocation des administrateurs
  • l'approbation des budgets et comptes annuels
  • la désignation d'un ou de plusieurs réviseurs d'entreprises
  • la demande d'adhésion d'une mutualité
  • la fusion avec une autre union nationale
  • la dissolution de l'union nationale

Le conseil d’administration est quant à lui composé de membres élus par l’assemblée générale. Il est chargé de se prononcer à propos de toutes les matières qui ne relèvent pas de la compétence de l’assemblée générale.